Un enfant avide de savoir
Né à Parennes (à 8 km de Sillé-le-Guillaume) en 1866 et tué à Vauquois le 24 avril 1915.
Auguste Chaillou est un personnage avide de savoir, curieux, aimant la science, la nature et les voyages.
Il a une enfance heureuse auprès de sa mère qui le scolarise au collège Sainte-Croix du Mans.
Il est ensuite placé auprès de M. l'Abbé Jardin, curé de Saint Léonard de Louplande.
Son frère, Raoul meurt dans sa dix-neuvième année. Cette mort, brise le coeur de Mme Chaillou qui cherche refuge dans la religion. Auguste Chaillou, suite à ce drame, ce résout à ne pas quitter sa mère.
Collaboration avec Pasteur
Parallèlement, Auguste Chaillou se plonge dans ses études de médecine. Le travail étant le fidèle compagnon de ces jours. Le 2 février 1892, il devient interne des hôpitaux de Paris, jour de la mort de sa mère. Auguste Chaillou vient de terminer son internat quand on le présente à Pasteur.
Dès l'année 1892, les portes de l'Institut Pasteur lui sont ouvertes et il travaille à la découverte du sérum antidiphtérique. Le succès de cette découverte est retentissant, on oublie cependant le nom des 3 médecins, les docteurs Roux, Martin et Chailloux, qui mirent au point le vaccin qui immunise contre la diphtérie et soigne le croup (affection respiratoire) des enfants. Ce vaccin permit de sauver des milliers de vies.
Entre 1895 et 1914, il est chargé du service de la diphtérie à l'hôpital des enfants malades et devient chef de service antirabique à l'institut Pasteur.
Auguste Chaillou, d'esprit très ouvert, effectue plusieurs voyages en Russie et en Europe centrale notamment pour des congrès médicaux.
Il est aussi médecin de l'école Saint Geneviève à Paris et inspecteur des crèches de la ville de Paris. Il fonde avec les Drs Mac-Auliffe et Joly une clinique pour les maladies de l'estomac à Paris.
Médecin durant la guerre de 1914
En 1914, il est mobilisé comme médecin-chef de l'Ambulance 7 du Vème corps d'armée. Il devient médecin major de l'armée territoriale.
Auguste Chaillou va perdre la vie le 23 avril 1915 sur le champ de bataille de Vauquois dans la Meuse.
Inhumation
la chapelle de la commune de Parennes porte le nom d'Auguste Chaillou mais le médecin ne repose pas à l'intérieure.
Mme Renée BOURDIN veuve Joseph CHAILLOU ses grands-parents paternels
Source. : Docteur Auguste Chaillou d'Y. Isné Paris, P. Lethielleux éd., 1920, 150 p